La minute culturelle spéciale 14 juillet du professeur Falcam.

Eva Joly « je ne descend pas de mon drakkar »
Déjà, c’est bien dommage, parce que moi j’aime bien les Drakkars. J’imagine qu’Eva Joly étant en France depuis 50 ans, elle s’imagine comme l’a si bien fait la période romantique et la IIIè République que les vikings étaient d’immondes sauvages ignares alors que c’était juste des COMMANDOS-MARCHANDS-EXPLORATEURS(-BUCHERONS) qui, se fondant dans diverses populations, ont donné naissance aux Sardes, Normands, Russes et compagnie. Que des peuples à la con, certes, mais bon. Les drakkars, c’est bien.

Ensuite. Depuis que la grosse pomme verte a lâché sa petite phrase pour montrer qu’elle est de gauche (et elle a bien raison, il faut bien que quelqu’un essaye parce qu’en ce moment il n’y a pas foule), on assiste à un véritable torrent de merde déversé par l’extrême droite, l’extrême droite se situant depuis le discours de Grenoble à partir d’un centimètre à gauche de François Fillon, vu que la Droite Populaire dirige maintenant absolument tous les débats et prises de position à l’UMP.. On ne peut pas en vouloir à la droite : tout ce qu’ils ont entrepris depuis 2002 n’a pas vraiment rendu la société meilleure. Certes, ma ligne à un meilleur débit et j’ai pu voir Games of Throne avant Hadopi, mais il ne faut pas se leurrer, ils n’y sont pour rien, voire même on me signale dans l’oreillette qu’ils sont contre. Non, franchement, dix ans de droite, même en prenant beaucoup de drogue, on ne peut pas dire que ça ait rendu la France mieux. Essayant de quitter leur propre navire, les gens de droite ont vu l’espace à gauche saturé par 9000+ centristes, et ont donc tenté de prendre d’assaut l’extrême-droite commandée par une fille (donc faible, fragile, pleine de rêves mais sans ambitions…). Hélas, un sorcier les a transformé en membres à part entière de l’extrême-droite.

Dans l’immense torrent de caca qu’il me serait délicat de reproduire en ces lieux mal fréquentés mais qu’on pourrait résumer par « LOL RENTRE DANS TON PAYS D’ESKIMOS NEGRESSE DES NEIGES LOL MDR PUTE!!!11!!~~onze », j’ai néanmoins lu quelques âneries fâcheuses, du genre que notre fête nationale aurait un rapport ancien avec l’armée, ou qu’elle serait consacrée à fêter la prise de la Bastille. Tout ceci dans la bouche de ministres en exercice et de députés néo-poujadistes supposément sortis de l’oligarchie des grandes écoles, ce qui me fait un peu honte en tant qu’ex historien-moderniste.

Point N°1 : Qu’est-ce que la prise de la Bastille ?

Nous sommes en 1789. Pour diverses raisons liées au fait que le sabre et le goupillon bloque la création d’une monarchie parlementaire en France, mais surtout à cause d’histoires de pain trop cher, le peuple de Paris fait la seule chose qu’il arrive à faire de manière coordonnée et joyeuse : une émeute. Elle se déroule à peu près comme suit, de mémoire :
– Les insurgés volent des armes aux militaires et vont prendre la Bastille.
– Les soldats en garnison devant le bâtiment (à peu près vide) mettent des canons en batterie et tirent dans tous les sens, y compris sur eux-mêmes.
– Les soldats, se voyant débordés, capitulent contre la promesse d’avoir la vie sauve.
– Les insurgés pillent le bâtiment vide, à part quelques types qui trainaient là par hasard.
Un banal fait divers de jacquerie qui, c’est à noter, n’a pas trop fait couler le sang. Moins que les émeutes réveillon, par exemple. Mais pas de quoi s’emporter.

Les contemporains, cependant, considérèrent que c’était le début de la fin de l’Ancien Régime, en gros le début du recul de la Noblesse et du Clergé, du véto, etc. Bien sûr, ils ne savaient pas en se réunissant un an plus tard pour un apéro FB géant pour fêter ça qu’ils allaient en chier pendant encore trois ou quatre générations pour avoir ne serait-ce qu’un régime stable, et au moins deux de plus pour un régime stable et démocratique.

Ce qui m’amène à mon second point :

Point N°2 : Quelle est la fête nationale en France ?

Un de mes trolls préférés, parce qu’il à le parfum de l’ignorance de tout un chacun, ministre ou pas, sur notre bon vieux pays (surtout vieux, d’ailleurs). Oubliez l’école, la télé, la radio, la propagande et les manuels, et France.fr, dont la page 14 juillet est un modèle de n’importe quoi, et allez plutôt voir par ici (lavez-vous les yeux en sortant). Ce n’est pas une bataille d’attardés contre un château vide que nous fêtons dans la joye et la patrouille de France, mais bien la Fête de la Fédération.
Question : what is it ?
Fact : Un an après la prise de la Bastille, un peu partout en France (et ailleurs, dans les coins inspirés par la révolution*) on fait de grandes fiestas, des défilés mêlant civils et militaires (oui, oui…) et des discours interminables pour que chaque composante de la révolution marque son allégresse, et prête serment au peuple, au roi et à des machins comme ça. Oui, au roi, hein, on est en 1790, dans la tête des gens c’est ZE mec qui va transformer la France en démocratie, pas encore ZE mec qui va tenter un exil miteux et se faire chopper au fin fond de la Lorraine.
En 1880, on avait pas vraiment de Fêtenat. On fêtait bien la Saint-Louis sous l’Ancien Régime et la Saint-Napoléon sous les deux Empires, mais ce n’était pas très fédérateur. Doncques, la IIIè république décide de remédier à ce manque immense en choisissant la date du 14 juillet (1790, j’insiste) pour fêter le pays ET, effectivement, faire défiler l’armée. Il faut se replacer dans le contexte : en 1880, l’Europe est très militarisée, on se bat pour récupérer des bouts de colonies, on a perdu l’Alsace et la Moselle, et on vient de changer de régime. La IIIè, elle va passer les 30 premières années de son existence à forger un pays moderne, avec tout ce que ça a d’absurde et d’idiot, comme cette Grande Histoire Nationale chère à Sarkozy. Comme c’est aussi l’époque des images d’Epinal et que les tradition tenaces, on continue hélas à nous apprendre Saint-Louis sous son chêne, les Arabes à Poitiers, le Vase de Soissons, et, grosso modo, à faire l’apologie de tous les conquérants au détriment des réformateurs. Je m’engage dans une piste glissante et subjective, revenons à nous moutons.

Point N°3 : donc, les militaires ?

Le défilé militaire du 14, à peu près unique dans une démocratie (astuce de pro : la Russie n’en est pas une), n’a jamais eu pour origine de « faire allégeance au peuple » ou de « rendre hommage à l’armée », mais bien de montrer les gros bras face à l’Allemagne. Si on faisait défiler la troupe sous le Directoire (un régime que le monde ne nous envie pas), Napoléon, lui, préférait les utiliser. C’est après 1870 qu’on va ressentir ce besoin de montrer au monde une armée moderne, avec des fusils qui tirent loin et qui te pètent ta gueule au besoin sale frisé.
Depuis lors, la manifestation a pris diverses formes, mais n’a pas spécialement évoluée sur le fond : on mobilise des milliers de gens (sécurité, logistique, répétition, circulation, propreté…) pour montrer nos belles unités aux invités du jour (Syrie, Lybie…) et montrer qu’on en a dans le slip. Je ne suis pas formellement hostile à la chose, bien qu’ayant un goût plus certain pour les soldats de plombs en pixel que les soldats de chair en vrai, mais disons qu’il y a effectivement un côté complètement étrange à ne fêter que le militarisme en hommage à une Fête Nationale où les militaires n’étaient impliqués que de très loin.
Le proposition d’Eva Joly,  et surtout la réponse de cet hurluberlu de Mélenchon, sorte de normalisation progressive de la Fête Nat pour la faire évoluer vers un truc civil/militaire répondent en fait à une sorte de modernisation logique de la célébration qui, paradoxalement, la ferait beaucoup plus ressembler à ce qu’elle était en 1790 (toute la nation qui s’installe ensemble dans la qualiter kawaii uguu).

Donc, heu, si vous croisez un maire, un ministre, un député ou autre, demandez-lui :
1) De décrire la prise de la Bastille, même sommairement
2) Quelle est la fête nationale française
3) Quand et dans quel contexte elle a été instaurée et comment a été instauré le défilé militaire ?

Normalement, trois réponses simples (40 000 insurgés civils faisant peur à quelques gardes suisses pour libérer une prison vide, 14 juillet 1790, 14 juillet 1880). Si une réponse est fausse, mettezs un haut de forme et dansez autour de lui en chantant « trololo mauvais français, trolololo ».

Merci, professeur Falcam !

* Ceux que ça n’a pas assez inspiré, ils se le feront inspirer à coup de canons par le général Bonaparte, un type qui parlait d’ailleurs à peine français.

42 réflexions sur “La minute culturelle spéciale 14 juillet du professeur Falcam.

  1. Mais mon bon ami, la prise de la Bastille, même par la gueusaille d’Île-de-France, c’est symboliquement très fort ! Maréchal de Bassompierre, vous n’êtes pas oublié !

  2. Encore plus fort dans le fail des anti-Joly : 2011 est le onzième centenaire du traité de Saint-Clair-sur-Epte et de l’intégration des Vikings, alias « Normands », dans le bon royaume de France…

  3. J’aime entendre des petits bobo-blogueurs se faire les défenseurs de l’anti-patriotisme primaire. Cela me rappel que le fossé s’agrandit toujours plus, entre la France d’en bas et celle d’en haut. Entre les jeunes bourgeois et la majorité qui galère.

    Perso je voterai FN en 2012, ne serait-ce que pour troller dans les règles de l’art tous les petits bien-pensants dans le genre de l’auteur de la serpillère ci-dessus. En attendant, je regarde d’un œil toujours plus amusé vos pathétiques efforts pour lutter contre le bon sens. Le néolibéralisme se meurt, et avec lui ses deux alliés naturel UMP-PS (et leurs toutous NC et EELV).

    Voir tout le cirque politico-médiatique rager et écumer en 2012, sera un bonheur rare.

  4. Aimer la cocarde et les braillardes infanteries… Le nationalisme du XIXe, déjà un peu piteux avec le père Maurras, ne s’est vraiment pas amélioré depuis les récentes boucheries.

    Sachez que l’on ne nomme pas philistin un sang plus bleu que celui des Montmorency.

  5. Juishii -nom étranger !-, comme j’aime les trolls, mais que tu es un piètre troll, je vais te faire une réponse lapidaire et chiche en 3 point.
    1) Tu es un robot de la fachosphère, vu que la fachosphère est uniquement peuplée de robots (qui d’autre posterait toujours le même pâté, dans le même ordre, sans jamais etayer aucune décision).
    2) Je ne suis ni jeune, ni bourgeois, ni antipatriotique, ni persuadé que les gens du FN connaissent réellement le sens du juillet.
    3) Et si t’alais manger un plein bol de bites ?

  6. Si j’ai bien compris, la France d’en bas galère, et la France d’en haut drakkar ?

    Pardon.

    Sinon, je n’ai toujours pas compris en quoi trouver idiot un défilé militaire signifie lutter contre le bon sens. Mais de toute façon, le bon sens, généralement, pue du cul.

  7. Je suis habitué à naviguer dans la médiocrité, puisque c’est ce qui constitue l’unique finalité de l’homo festivus contemporain. Quand à mes arguments, je ne peux pas écrire un essai à chaque commentaire.
    Je me considère comme patriote car tributaire de mes ancêtres et de ceux qui ont vécu et ont donné leur vie pour la terre que je foule. Et quand bien même j’ai une vision bien différente de la révolution et de la république, qui tient plus de l’anarchisme bernanosien que de l’hystérie totalitaire actuelle, et même si je lui préfère la nuit du 4 août, je considère que le 14 juillet est un symbole édifiant et un souvenir digne de mémoire.
    Le sens de cette cérémonie, est celle d’une allégeance de l’armée à la nation. Tenir cette allégeance le jour anniversaire d’une bataille d’un peuple contre un régime, est une manière de dire que la souveraineté émane du peuple, et que l’armée est au service de la nation.

    Je peux accepter qu’à l’heure de la mondialisation heureuse, des guerres pétrolières et des référendums bafoués, une telle cérémonie ne soit quelque peu vidé de signification. Mais c’est mal connaître le peuple Français de croire qu’il a tout à fait capitulé son nom, sa terre et ses symboles.

    Bien sûr, il est bien vue de se réjouir de la faiblesse des vieilles nations. Mais seul ceux qui connaissent la valeur de leur héritage, ont véritablement un avenir.

    P.S. Le simple fait que tu utilises le terme « fachosphère » prouve la gravité de ta lobotomie. Tu reprends comme un mouton la novlangue ambiante, tu penses avec des termes sans substances. Donc tu ne penses pas. Tu éructes. Tu ironises. Tu fais le malin. Comme tous les gens de gauche.

  8. Les individualistes libéraux, citoyens du monde, les nomades attaliens, dont madame Joly est un brillant spécimen, qui disent être partout chez eux, ne le sont logiquement, nulle part. Ils sont des étrangers au bien commun, et donc des étrangers tout court.

  9. « Quand à mes arguments, je ne peux pas écrire un essai à chaque commentaire. »

    Non, notre Juiishi (c’est français, ça ?) fait juste des tartines… immangeables.

  10. Tout ceci, ce sont de sacrées foutaises, pour rester poli. L' »anarchiste » Bernanos pactisant avec le FN, c’est de la gaudriole. Mais il est de bon ton de se chercher quelques figures tutélaires pour renforcer ses convictions animées par la peur et le manque d’esprit. On se croit anti-bourgeois et on veut voter FN, misère de nos beaux jours…

  11. @Irène
    Forcément, quand on essaye d’être synthétique, on choisit bien ses mots, et on calibre sa syntaxe. Si vous lisiez du Péguy plutôt que… hum… quoi que ce soit que vous ayez pu lire dans votre désert culturel, vous sauriez aisément déchiffrer une phrase d’une-demi page. Votre pitoyable écriture, tout droit sortie de la déchiqueteuse scolaire, pue la misère intellectuelle. Si j’en avais lu davantage que le maigre aperçu que vous livrez sur votre site, je dérivais dans la pensée misogyne.
    Sans parler, bien sûr, de votre incapacité à comprendre un raisonnement simple, si celui-ci n’est pas une vomissure du dogme mondialiste.

    Les auteurs ratés se retrouvent fréquemment dans les mêmes milieux sordides que les journalistes tendances. Quel dommage que les geeks soient à la mode. On est envahit…

    @Ser Geoffrey The Bold
    Qui a parlé de pactiser ? Un vote n’est jamais qu’un crachat dans une urne. Même si je n’ai, pour le moment, jamais pratiqué, je me verrai bien commencer l’an prochain, si cela contribue à exciter et énerver les éternels satisfaits du gouvernement et les indignés de pacotilles de la presse. Le spectacle vaudrait le déplacement, si je n’ai rien de mieux à faire ce jour-là.
    Qui n’a pas peur aujourd’hui pratique la double pensée. C’est l’un des enseignements de Bernanos. Notre époque me terrifie quotidiennement. Quand à mon esprit, il se porte suffisamment bien pour remarquer que vous n’avez relevé aucun de mes arguments.

    Vous voyez, je pratiques le débat depuis mes premiers pas sur le net, un an plus tôt que l’auteur de ce blog. Je sais d’avance quand cela vaut la peine de déballer un bout de pensée, et quand cela est inutile. Je voulais juste en faire ici la démonstration, après que vous m’ayez reproché de n’avoir aucun argument.

    Quand à mon pseudo, je pratiques l’écriture automatique quand il s’agit d’en fournir un.

  12. Grosse pute, est-ce qu’il était bon ton plein bol de bites ? 😀 Je ne disserterai pas avec toi sur Péguy, la preuve qu’un homme de droite peut tout à fait écrire des choses magnifiques, parce que je n’aime pas jouer à celui qui a la plus grosse. Quand au bien commun, je dirai que perdre des heures à troller sur mon blog ne fait pas partie de mon top five.

    Je n’ai toujours entendu aucun argument, sois dit en passant, donc, débat, il n’y a pas. D’ailleurs, ici, on est dans une dictature socio-démocrate, j’ai inventé, donc débat, il n’y a point. J’adoube mes participants, et toi, tu n’as que le droit de rager.

    Je suis désolé, mais tu resteras toujours, céans, le petit obèse à lunette qu’on choisit en dernier au foot. Nous, nous sommes les grands beaux et forts esprits du Lancer de Galaxie du Dentifrice qui jouons avant-centre. Toi tu prêtes ton anorak et ton sous-pull pour faire les poteaux des buts. Après, on jette ton cartable dans la poubelle et tu es obligé d’aller le rechercher parce que tout au fond, sous les biscuits écrasés, se trouve ton produit contre l’asthme…

    Junishiitriste.bmp

  13. @zali

    Vous voyez, c’est c’est l’une des choses qui caractérise le socialo-bon teint de base. Il sera toujours très attentionné envers son prochain, si celui-ci est loin, anonyme, et inconnu. C’est ce qui fait le succès de l’humanitarisme. Un triomphe de marketing.
    Mais le petit gros asthmatique du fond de classe, lui, il a mérité les coups, le rackett et les moqueries. Et il sera toujours là, le moment de lui rappeler combien on possède plus, combien on jouit plus, combien on est mieux et plus beaux et plus forts que lui. Combien notre vie vaut plus.

    Pour un amateur de Stupeflip, vous avez l’oreille bien légère, et le coeur bien creux. C’est à ça que l’on reconnaît les imposteurs sur le net.

    Troller sur ton blog, koala sournois, fait partie de ma dose quotidienne de bonté. J’octroie au monde quelques minutes de mon précieux temps, et lui fournis un peu d’intelligence et de bon sens. Bien sûr, le fait que ce soit ici, dans ce dépotoir, et pas sur un autre blog plus amical, fait toute la noblesse du geste. C’est ma mission humanitaire à moi : cliquer sur des liens nauséabonds, parcourir des pages sinistres, échanger avec des tristes sires.

    Cela ne change rien, mais après tout, puisque notre nature nous contraint à l’échange, autant que cela soit de cette manière, par écran interposé, avec de parfaits étrangers, d’idées, de coeurs, de patrie. C’est exotique, et cela ne demande aucun effort.

    ET JE SUIS UN GROS TRISOMIQUE NAIN QUI MANGE MON CACA

    1. C’est assez incroyable de se faire troller aussi facilement, quand même. Mon pauvre ami, sachez que je ne souhaite pas deviser avec des gens qui font aussi peu de cas des degrés de lecture, marque d’une profonde et crasse inculture dans le domaine pourtant tout rablesien de l’humour. Aussi, tous vos commentaires se verront désormais affublés du post-scriptum suivant : « ET JE SUIS UN GROS TRISOMIQUE NAIN QUI MANGE MON CACA »

  14. « Même si je n’ai, pour le moment, jamais pratiqué, je me verrai bien commencer l’an prochain, si cela contribue à exciter et énerver les éternels satisfaits du gouvernement et les indignés de pacotilles de la presse.  »

    Ca aurait été rigolo si tu avais au moins les couilles de défendre tes idées insalubres. Dommage, grand papy doit s’en retourner dans sa tombe, de dépit zé de rage. MéséPaGraV, après tout, nous ne sommes que puants renâclant à la bonne marche du pays.
    Donc l’an prochain, c’est tes 18 ans ou tu t’es dis que ça serait le moment de mettre ceci « Je me considère comme patriote car tributaire de mes ancêtres et de ceux qui ont vécu et ont donné leur vie pour la terre que je foule. » à exécution et te sentir mieux dans tes chaussettes d’internette ?

  15. @ Juiishi :
    « Si vous lisiez du Péguy plutôt que… hum… quoi que ce soit que vous ayez pu lire dans votre désert culturel »

    Ho, ho, le gros troll ignorant qui vient donner des leçons mais qui est incapable de citer un seul des auteurs dont je parle sur mon blog ! Et ça prétend l’avoir lu ? Allez, rendors-toi. Ou plutôt, va donc varier tes lectures si tu veux enfin sortir culturellement du XIXe siècle.

  16. Où comment la simple énonciation de faits historiques rendent un petit troll du FN hystérique
    Enfin j’ai bien ri malgré les arguments et le vocabulaire caricaturaux. Un peu d’originalité serait rafraîchissante.

  17. @Aer
    Je ne comprends pas ce que vous me reprochez : j’ai défendu mes idées sans m’en cacher (d’ailleurs, sous couvert d’anonymat, le contraire serait ridicule). Quand à votre dernier paragraphe, il est incompréhensible.

    @Irène
    Je n’ai jamais prétendu avoir lu votre blog intégralement. Estimez-vous heureuse si j’ai tenu le choc du premier billet. Ce teaser de votre opus à venir, est encore plus absurde qu’un quart de couverture d’un roman gallimard. Vous ne m’en voudrez pas si je m’en retourne, sans regret, à Georges RR Martin.
    Quand aux deux références que j’ai cité précédemment, elles sont du XXème siècle, même si Péguy a pu écrire fin XIXème. Il est fort probable que ma culture littéraire contemporaine excède la vôtre, du moins qualitativement. Et puis, quitter Péguy et Bernanos pour Irène… désolé si la proposition ne soulève pas en moi des vagues délirantes d’enthousiasme.

    @L’isiL
    Où voyez-vous de l’hystérie ? Si nous étions face à face, vous seriez déjà tous transpirants, alors que je ne dépense pas ici le moindre gramme d’effort intellectuel. Si votre hilarité n’était pas qu’une figure de style, je vous prendrai volontiers en pitié.

    @koalakaka
    C’est une fâcheuse habitude pour moi de surestimer mon interlocuteur. Désolé de ne pas pouvoir vous rejoindre au fond des latrines. Pataugez à loisir, je m’en vais secouer la poussière de mon clavier PARCE QUE JE SUIS UN TRISOMIQUE NAIN QUI MANGE SON CACA

  18. Apprenez, Mr zalifalcam, que le dégré d’humour est l’excuse la plus communément invoquée, et donc forcément la plus pathétique, pour justifier l’imbécilité crasse.

    Au lieu de vous efforcer de dissimuler la laideur squelettique de votre pensée sous une multitudes de degrés de colossales nullitées, peut-être pourriez-vous consolider un peu le simple, l’humble, le petit premier degré, qui est en fait le seul qui vaille. Le seul qui compte.

    Certes, le premier degré ne vous ouvrira jamais les portes des mondanités, des commentaires zombies, des rédactions, de la gloire terrestre, mais il est le seul foyer possible des beaux esprits, des âmes magnifiques, des forts tempérament.

    Apprenez donc, tristes blogueurs clonés de l’internet, que vous n’êtes rien tant que vous cherchez à plaire. Pour commencer à exister, il vous faudra chercher le vrai.

    ET JE SUIS UN TRISOMIQUE NAIN QUI MANGE SON CACA

  19. Curieux, Ignatius écrit comme Juiishi… Tous deux sont fâchés avec les majuscules (soit ils en mettent là où il n’en faut pas, comme à l’adjectif « peuple Français », soit ils n’en mettent pas aux noms propres, comme « gallimard » ou « zalifalcam »).

    Bon, on ne va pas se casser la tête à répondre aux pisseurs de haine qui se multiplient comme des champignons mais vous accusent d’être clonés ! Hop.

  20. tout d’abord merci je me suis bien marré en lisant vos posts
    @juiishi : pète un coup mon pote et surtout si tu veux être pris au sérieux commence par aller voter et évite « je pratiques le débat depuis mes premiers pas sur le net, un an plus tôt que l’auteur de ce blog », ça fait un peu le gamin genre « j’étais là avant toi » qui se prend pour un sage

  21. Oui ça, le coup du « ça fait sept ans que je suis sur internette » ça faisait longtemps.

    Ben écoute Juiishi, si tu ne comprend pas, je t’enjoins à apprendre à lire. Il parait que ça aide. Défendre ses idées sur internet c’est mignon et tout, yapa, mais bouger son cul de temps à autre pour aller dire « eh, moi je pense ça » c’est tout de suite bien différent. L’extrait cité le prouve.

    Quant à l’autre taré, clone schyzo ou pote touitter je sais pas trop, faudrait voir aussi à apprendre à lire et déceler le premier degré dans l’enrobage humoristique. C’est ce qu’on appelle un double sens, peut être un peu trop complexe pour l’esprit remplit de vrai qui semble être le tiens, certes, mais quand même :(.

  22. C’est bon Zali, avoue que tu t’es créé un troll pour l’audimat ! Un petit Tyrion, c’est tellement mignon.

  23. @Irène
    Je savais que vous n’aviez aucune culture classique, mais de là à n’avoir jamais lu JK Toole… Votre ignorance me désole.
    Et dire que vous vous abaissez à critiquer la syntaxe de commentaires de blogs… tsss

    @chocapic
    Péter, les gens ne font que ça de nos jours. L’air est partout vicié par les vents des petits capots. De mon côté, je ne suis qu’un pauvre pèlerin en quête d’oxygène.

    Voter n’est pas un signe d’engagement, mais de soumission. Exactement comme laisser son argent à la banque. C’est un consentement et une allégeance, à un système corrompu qui ne sert plus que ses propres intérêts. Un collégien pourrait vous le dire.

    @Aer
    La carrière de militant est probablement la pire qui existe. Des gens aigris qui n’ont rien d’autre à faire de leur existence que de harceler les autres en tous lieux et en toutes occasions, en régurgitant toujours la même rhétorique frelatée, avec toujours les mêmes techniques de terrorisme intellectuel (les compétences suivantes sont apprises très tôt par le militant de base : déluge de mot, surnombre, et enfin crime par la pensée pour ceux qui ne partagent par leurs vues malades). Qu’Orwell et P. Muray m’en soit témoins, jamais je veux avoir à faire à ces gens-là.
    Quand à votre précieux double sens, il faut être bien sot pour penser qu’il est sophistiqué. Des millions de connards se vautrent quotidiennement devant la télé, au second degré. Ca ne fait pas d’eux des dandys.

    ALORS QUE MOI, JE SUIS UN TRISOMIQUE NAIN QUI MANGE SON CACA SUR INTERNET

  24. tiens jvais aller faire un foot, pi après c’est l’apéro ! bonne continuation pour vos querelles entre inconnus sur internet.. enfin chacun son truc hein

  25. Ah, voter c’est une « carrière de militant » donc ? Bien bien bien, on en apprend tout les jours.
    Donc ouais, tes idées tu les défends sur l’internette, chapeau bas monsieur, ça c’est du français de pur souche qui n’hésite pas à monter au barreau.
    Je réitère mon affirmation, avec les propos que tu tiens, ton grand père doit régurgiter tout ses asticots.

  26. @Aer
    Plus les gens sont en colère et s’opposent au gouvernement, aux médias, etc… et plus il y a d’abstention. Ce simple fait devrait vous mettre la puce à l’oreille. Le vote est un gadget marketing qui permet de vendre la démocratie.
    Lorsqu’il s’agit de changer les choses, le vote ne peux rien. Et ceux qui le défendent sont déjà des moutons, des zombies, des militants.

    Une militante à l’oeuvre, face à un mec sensé :
    http://fr.sevenload.com/videos/HR1gRv1-Charlotte

    Quand à moi, oui, je suis un réfugié politique dans les mondes virtuels. Comme l’est une bonne part de ma génération (20-26 ans). Vous ne me verrez nulle part dans la vie réelle. Vous ne me remarqueriez probablement même pas si vous me croisiez dans la rue.
    J’ai capitulé le changement. Je suis un « nolife » depuis des années, cad quelqu’un qui n’a pas de facebook, qui se sert de son portable max deux fois par semaine, qui n’a pas de plan de carrière, qui ne « sort » pas, qui ne fait pas la fête. J’ai un boulot bien payé. J’ai un appart confortable. Je ne m’implique nulle part, car mes idées ne sont acceptées nulle part et sont pénalement condamnables. Mes amitiés sont aussi rares que solides.

    Je me contente, comme des millions de personnes, d’un quotidien décalé et solitaire, fait de lecture, de débats, d’onanisme et de distractions de qualité. Je fait tout pour rester éloigné de la vie du consommateur moyen.

    POUR TOUT DIRE JE SUIS UN GROS TRISOMIQUE NAIN QUI MANGE SON CACA
    Je ne craint pas le jugement de mes ancêtres, car je résiste du mieux que je peux à une situation dans laquelle je suis né, que j’ai toujours connu, et que j’abhorre. Dans ma pensée comme dans mes actes, je m’efforce de récupérer leur héritage que l’on a démolit.

    1. En pratique, tu as moins de 26 ans et tu penses déjà comme un vieux con persuadé d’avoir l’Univers contre lui. Tu connais Brassens ? « Mourir pour des idées, oui, MAIS [complète la phrase] » ? Mon biquet, tu te reposes sur une farandole de clichés et d’interprétations fumeuses sur un piédestal de suffisance dont l’axiome est « les gens sont des abrutis ». Il te manque un soupçon de foi, là, en l’état, je trouve, quand même. Après, se prendre pour Morphéus est un concept, moi je prenais bien pour Trinity quand j’avais 14 ans (le cuir, mes loulous, le cuir !) Sauf que je te soupçonne de pratiquer la planque intensif pour une raison encore moins louable que ténébreuse: tu n’es pas impliqué nulle part parce que tes idées sont acceptées nulle part, mais parce que tu n’arrives pas à réfléchir. Ce qui est pourtant élémentaire.

      En lieu et place de chercher à comprendre l’autre (qui est le premier pas vers le dézingage en masse, « connais ton ennemi » disait ma mère quand je lui demandais d’où la vie de ma petite copine l’intéressait), tu fais ce que la première bleusaille universitaire fait avant la Licence: tu jongles avec des concepts et des noms propres qui sont autant de name-dropping que de rideaux masquant un cruel manque de pensée construite et d’esprit critique. Tu n’utilises pas des références, tu te planques derrières des patronymes que n’importe quel rase-moquette peut débusquer en moins d’un biberon sur Wikipédia. Et surtout, tu te branches un refrain de pauvre martyr de la Pensée Unique (jveux une définition) et du trope qui montre plus ton mépris envers le genre humain que ta clairvoyance sociale: les autres sont des « zombies ».

      En clair, sur cette base, tu as un discours de religieux plus fanatique qu’une groupie de Pete Doherty au Baron passé 5h du matin, à qui on ne pourra jamais faire entendre raison sauf peut-être au cours d’une sodomie surprise où l’illumination viendra du bout du tunnel, si j’ose m’exprimer ainsi. Quant à planquer sa haine derrière un avatar de lutte des classes qui n’a pas plus de sens ici qu’un zébu sans lecteur blu-ray (« oh ! un bloggueur qui écrit sans faire de fautes d’orthographes ! encore un sale bourgeois ! ») elle démontre en moins d’une ligne que tu es plus blindé de préjugés qu’une Tour Eiffel en touristes eurasiens. Je ne cherche pas à être agressif, juste à te signaler que la suffisance n’est pas encore une langue diplomatique reconnue à l’extérieur de ton petit monde.

      1. Celui qui n’a pas un fond de mysanthropie, de nos jours, a de la merde à la place du cerveau QUE JE MANGE PARCE QUE JE MANGE MON CACA. Le problème n’est pas de savoir si je méprise ou pas mon prochain, car tout le monde méprise son prochain.
        Le problème est de savoir si je vais supporter hypocritement ce mépris par faiblesse, par peur de l’isolement ou de la pauvreté, ou si je vais entrer en résistance en tentant autre chose que d’être un consommateur abruti de base.
        Il s’agit d’échapper au désir mimétique. Voilà le seul acte héroïque qui vaille aujourd’hui.

        Quand à votre babillage habituel d’abrutit « c’est pas bien d’être arrogant blabalablabalbal », il est si pathétique, si inutile, si vain, que je vous félicite d’en avoir pondu trois paragraphes. Je signale juste, par soucis d’honnêteté, que vous tombez systématiquement dans l’erreur à chacune de vos affirmations. Un tel manque de jugement a cela d’admirable, qu’il défit même la loi de la probabilité, qui voudrais que vous tombiez juste au moins une fois de temps à autre.

        Allez, je vous mets sur la voie : durant mon lycée et mes études, j’ai passé les vacances de, en France, en Europe, en Afrique. La plupart du temps seul avec mon sac à dos.
        Je ne fais pas de « name-dropping », je lit les auteurs que je cites. Et oui, voilà qui est surprenant, et probablement considéré comme une pratique obsolète, mais que voulez-vous…
        Quand à l’auteur de ce blog, ce n’est pas la forme, mais son message qui est bourgeois. Mais cela demande un peu de réflexion et de jugement. Je n’aurai pas la cruauté de demander de vous l’un ou l’autre, EN ATTENDANT, JE RETOURNE MANEGR MON CACA CAR JE SUIS UN TRISOMIQUE NAIN QUI MANGE SON CACA

        1. « tout le monde méprise son prochain. »
          Ben non. Justement. Tu viens de prouver en une phrase ce que j’ai dit en trois paragraphes (bravo quand même, j’aurais pas fait mieux o/) Vivre dans le mépris, c’est vivre à l’écart, c’est se préserver d’être au contact du peuple et réagir face à lui. Coller un poing dans la tronche d’un quidam, ça n’est pas du mépris, c’est de la colère, de la haine, c’est socialement fonctionnel, ça a un sens. Mais ça n’est pas du mépris.

          « Il s’agit d’échapper au désir mimétique. Voilà le seul acte héroïque qui vaille aujourd’hui. »
          C’est pas un acte héroïque, ça s’appelle « donner du sens à sa vie » et c’est l’aspiration d’un paquet d’entre nous. Sauf que ça prend du temps, ça n’est pas simple, et le contexte complexifie la tâche. Toi, tu es persuadé d’y être arrivé (ton message ressemble beaucoup à ce que je débitais quand j’étais au lycée, en fait, je m’y retrouve énormément), mais j’ai un doute. Parce que tu sembles vraiment mépriser les pauvres hères qui n’ont pas ton regard.

          « il est si pathétique, si inutile, si vain, que je vous félicite d’en avoir pondu trois paragraphes » Si tu savais ce que je peux pondre pour un post-it ! Tu serais surprise.

          « Je signale juste, par soucis d’honnêteté, que vous tombez systématiquement dans l’erreur à chacune de vos affirmations.  » L’erreur est humaine 🙂 Et être humain, c’est cool. Au reste, tant que je n’aurai pas de preuve scientifique argumentée de mon éventuel plantage en règle, hein…

          « durant mon lycée et mes études, j’ai passé les vacances de, en France, en Europe, en Afrique. La plupart du temps seul avec mon sac à dos. » Ca a dû être enrichissant, c’est clair (je serais presque jaloux, moi qui n’ai que trop rarement quitté le combo gagnant Bretagne-Normandie) (c’est un peu l’étranger aussi) mais ça ne fait pas de toi quelqu’un de bien par voie de conséquence. Hitler a beaucoup voyagé, tu sais.

          « Je ne fais pas de « name-dropping », je lit les auteurs que je cites.  » Je n’ai pas nié le contraire, j’ai dit que tu le faisais mal, sans aucune autre ambition pédagogique sinon dire « hé, les connards, MOI j’ai encore un peu de puissance intellectuelle au fond du slip ! » alors que la culture, ça se partage. Et dire « j’ai lu ça et pas vous, DONC je suis supérieur » ne fais pas de toi quelqu’un de cultivé. Citer des auteurs, articuler ta propre pensée en t’appuyant sur leurs oeuvres, si. J’ai fait deux ans de prépa, ne me cherche pas sur l’art de flouer les masses à l’aide d’un patronyme de Saint-Germain-les-Prés (et viens pas me gifler que je suis un merdeux bourgeois parce que j’ai tenu ma khâgne) (je préfère prévenir, sait-on jamais) D’autant plus que ta remarque sur la pratique obsolète, complètement dépassée par ailleurs quand on sait sur quel blog on poste (hihihi, je connais un Zali qui doit bien se la fendre) elle montre juste que tu veux nous montrer ta quéquette plutôt que nous élever à ton rang majestueux.

          Tu nous prends pour des truites sur ce blog, et tu as baissé les bras dans le monde réel. Tu as perdu la foi en l’humanité. A vrai dire, tu n’as pas idée à quel point je te comprends, tant la situation s’y prête et le contexte flirt quotidiennement avec le désastre. Reste que j’ai hâte de voir en quoi le propos est bourgeois parce que bon, après relecture, ça me tripote trop vaguement les organes (et c’est pas faute d’être à bac +6) (t’as des arguments de chiotte, je m’adapte)

  27. « Hitler a beaucoup voyagé, tu sais. »
    ah… on y vient…
    (enfin!)
    je continue de penser que c’est juste un troll, certes un peut sophistiqué mais un troll

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