DragonDawn

Je sais, encore une fois, rien pendant dix jours, mais là j’ai une excuse, j’étais ivre. Donc :

Dragondawn

Bien. Cet article ne saurait s’adresser aux personnes qui pensent que Naruto est un excellent Shônen, ni à celles pour qui Akira Toriyama désigne le character designer de très mauvais RPG pour enfants et autistes.

Si ça vous fait instanténément rire, vous pouvez rester aussi : vous aimez la seule bonne chose que Toriyama ait fait à part Cashman

Il ne saurait non plus s’adresser aux pisses-vinaigres persuadés d’une manière de devoir prouver que d’une manière ou d’une autre, Dragon Ball, c’est de la merde. Ceux qui se contentent de le penser, vous pouvez rester, mais ceux qui se sentent obligé de le prouver, vous cherchez à compenser votre incapacité à envoyer des boules de feu et à léviter par une attitude hautaine et méprisante.

Les autres, ceux qui aimaient bien Dragon Ball, partie « Z » ou ceux qui n’aimaient pas mais qui sont curieux de savoir ce que j’ai à en dire, vous pouvez vous installer confortablement.

Argumentaire

Déjà, il faut savoir un truc essentiel : dès que Sangoku devient adulte (vers le tome 16 ou 17, dès qu’il est marié et extraterrestre, en gros), Dragon Ball est devenu de la merde. Ne faites pas attention au paragraphe précédent et regardez moi dans les yeux : DE-LA-MERDE. Des aliens, des boules de feu, des bastons interminables ne misant que sur le sacrifice, le nekketsu et le concours de grosse bite où les boules de feu représentent les bites. Des voyages dans le temps, des dimensions parallèles, des mutants de nanars, des cyborgs, des romances adolescentes, absolument n’importe quoi de mauvais qui pouvait arriver est arrivé dans Dragon Ball. Même la tentative finale de refaire des monstres rigolos et des gags débiles avec un monstre qui transforme les gens en gâteau se solde par une bataille ultime de l’apocalypse de sa mère. Quand à Dragon Ball GT, on rappelle que c’est comme les saisons 9 de Scrubs, 2 à 7 de Desperate Housewifes, 4 de Torchwood, 5 à 10 de Friends, 5 et 6 de HIMYM, 3 et + de TBBT : je ne vous pas de quoi vous voulez parler lalala j’entends pas.

Meilleur héros de Suikoden jamais. Son père a été transformé en poisson. EN POISSON !

Bien. Ce n’est pas parce qu’un Shonen a posé les bases du Shonen qu’il en devient bon. Regardez Morrowind, ça a posé les bases du RPG PC moderne, et c’est tout pourri. Indiscutable, period.

Eh bien, aussi tragique que cela soit, cela aurait pu être évité si Toriyama n’avait pas sauté le requin. J’ai l’heur de présenter ici ce qu’aurait pu être Dragon Ball si seulement ce pleutre avait osé casser un cliché gros comme ta soeur après une soirée Mormor’s Torte.

Dragon Dawn : A true Epic Post-Apocalyptic Dramatic Dragon Ball

 Vous situez tous le combat contre Végéta ? Rappel : Végéta et le chanteur de Queen en plus baraqué, seuls survivants d’une race de furries mutants, viennent détruire la Terre et récupérer les Dragon Ball. Freddie tue quelques types sans importance aucune (Yamcha, Ciaosu, Piccolo, Ten Shin Han*), avant de se prendre une dérouillée sévère. Puis, un combat assez confus s’engage avec Végéta où Yajirobé sauve la Terre (meilleur retournement de situation jamais), et ou Végéta doit finalement se barrer en capsule, à moitié mort. Krilin est sur le point de le tuer, et Sangoku, trop bon trop con, lui dit de l’épargner.

Et Krilin le fait. Quelle connerie.

TOUT le côté grandiloquant et ultra-précvisible vient de cet instant. Si Krilin tue Végéta, Dragon Ball devient immédiatement une série ultra-sombre, désespérée, ténébreuse et apocalyptique, mieux que Berserk, Bastard et La Route réunis.

Où est ton Dieu, maintenant, Mad Max ?

Bon, je vous demande de me suivre avant de jeter vos bras en l’air d’un air offusqué.

Krilin tue Végéta. Par conséquent, Sangoku et lui décident sans doute de ne plus être amis. Il se retire du monde avec Sangohan. C’est seuls que Krilin et Bulma partent pour Namek. Ils y trouvent une mort cruelle et rapide des mains des sbires de Freezer. Par conséquent, Ciaosu, mort deux fois, ne peut pas être ressuscité, et Piccolo ressuscite sur sa planète natale (et meurt**). Après des années d’efforts, Ten Shin Han et Yamcha sont ramenés, et la vie reprend son cours de manière assez morne. Freezer devient maître de la galaxie, mais ignore la Terre pour le moment (il n’y a plus vraiment grand chose à aller y pécher, et c’est trop loin). Sangoku meurt d’une maladie de coeur, laissant un orphelin qui ne deviendra jamais un Super Sayan. Trunks n’existe pas, et tout le monde est pris de court par l’arrivée de mystérieux cyborgs. Même en admettant que C-13-14-15 ne sont pas canons, le combat est probablement extrêmement difficile pour battre C19 et C20 : Yamcha, et Ten Shin Han y laissent la vie (ainsi que la plupart des figurants que j’aurais oublié par mégarde). Sangohan les élimine et se retrouve à peu près seul face à C-17 et C-18. Il meurt. Le monde sombre dans la destruction et le chaos (C16 entre en rébellion et est massacré). Par contre, Cell ne naît pas, ou alors, il est beaucoup moins fort (l’ordinateur du Docteur Gero ayant notamment prélevé l’ADN du roi Cold et de Végéta).

Dans un monde livré au néant et à la destruction où personne ne peut s’opposer aux Cyborgs, seul Yajirobé, Oolong et Tortue Géniale peuvent encore lutter pour protéger la Terre. Cette saison s’appellerait « Dragon Balls Hentaï Sacrifice », puisque pour ramener la paix, la seule solution pour ces trois pervers est, à chaque apparition d’un méchant, de pratiquer le Mafûba pour l’enfermer dans un autocuiseur ou assimilé. Ceci est mortel. Tortue Géniale meurt (encore) en enfermant C-17 dans une boîte à pain. Yajirobé les trahit et décide de se mettre au service de C-18. Il se rase le crâne et elle tombe amoureuse de lui. Il est assassiné par Oolong, qui se transforme en montagne géante pour lui rouler dessus. C-18 détruit la moitié de la planète en représailles, et tue Oolong. Mamie Voyante meurt en pratiquant le Mafuba sur C-18 pour empêcher la destruction de la réalité. Au passage, Videl meurt dans les combats comme la plupart des humains. Quelques années plus tard, Yamu et Sporovitch débarquent sur Terre à la recherche de grand guerriers. Les gens les plus fort de la planète étant Gyumao et Lunch, ils passent leur chemin après avoir simplement absorbé à mort l’énergie de Monsieur Popo. Babidi ne vient donc pas sur Terre immédiatement et se fait tuer par Freezer, l’empereur immortel de la Galaxie. Kaio Shin n’a aucune raison de venir sur Terre.

Avouez que ça a plus de gueule que toutes ces pitreries à base de "Oh j'ai fait des enfants à un Cyborg et j'ai une coupe au bol". Putain d'apostat.

Les rares survivants de ce monde triste et dévasté se regroupent dans une ville gérée d’une main de fer par Lunch et Pilaf. Ils font régner la terreur. Mr Satan dirige une pseudo-résistance facilement écrasée par les robots de Pilaf. Le jour du dixième jubilé de cet ordre tragique et apocalyptique, le vaisseau mère de Freezer arrive dans l’orbite de cette planète reculée et détruite. Les habitants sont réduits en esclavage.

 BAD END

Le commando Ginue Vs. ChiChi, tout le monde dit yes, une merde japonaise en moins, et ça fait du bien.

 * Le personnage le plus fort de tout le Multivers, Sangoku ne l’a jamais battu. En fait, si, une fois, mais en trichant.

** Je ne suis pas absolument sûr de moi, mais même en revenant sur Terre, sans fusionner avec aucun Namek, il ne ferait pas long feu.

Une réflexion sur “DragonDawn

Laisser un commentaire